« Stéphanie habite ces chansons, au sens où un comédien campe un rôle. Sauf qu’ici, rien n’est sur-joué; tout sonne juste, sans une once de fausse note. »
« C’est là qu’elle puise sa force (là, et dans ses capacités vocales pour le moins incroyables), dans le sens qu’elle donne aux mots qu’elle chante »
« Et quand elle poursuit, seule s’accompagnant à la guitare, c’est encore pour surprendre avec un Brel moins attendu. Là, il n’est plus question de performance, mais d’émotions, et les mots de «Il nous faut regarder», à l’instar d’autres au demeurant, brillent soudainement d’un tout nouvel éclat. Les titres que l’on ne connaît pas, on les écoute avec attention (ô, privilège ultime d’entendre aujourd’hui encore des chansons dont les textes retiennent l’attention!). »
« Quant à toutes les autres, que l’on connaît par cœur pour certaines on les réécoute comme si c’était la première fois. »
extraits de l'article de Bertrand Durovray - Article publié le 28/03/2015 dans Hebdo01
"Une artiste extraordinaire, une étoile qui brille de mille feux, comme sa voix parée de millions de couleurs! Elle est habitée par sa musique, elle nous prend pour ne plus nous lâcher, nous emmène au plus loin, tout en haut sur les cimes des sentiments au-delà des mots. On a le ventre noué, la gueule ébahie et on en ressort lessivé - comme elle - mais heureux - comme elle!
Elle sera à nouveau au Bateau Genève avec son groupe Lume le samedi 1er juin.
Incontournable."
Commentaire publié par une personne du public
Insolence joyeuse
« tandis que le beau visage se déforme pour faire sortir la voix, petit bijou brut qui ,sans doute, prend tout le monde au dépourvu, on se dit : “ Comment un tigre peut-il être contenu et maîtrisé de la sorte ? “
Pourtant voilà le chat qui bondit sur les toits et puis entre les pavés, avec la franchise qu’il faut. Les sourires fusent sur scène et, dans l’audience, on est charmé par les commentaires complices de l’artiste qui amène sa gouaille et, avec elle, son univers.
On est rigolard et dansant, on a les omoplates qui swinguent de gauche à droite et une furieuse envie de taper du pied. Notons encore un très beau moment de seule en scène, où la chanteuse, ornée d’une guitare sèche, a montré une tendresse souriante comme une faille émouvante dans la forme de sa voix.
Une belle dose d’émotions livrée à l’état brut, les deux pieds dans l’instant présent. »
Journal Local Article écrit par Océane Forster, Saint-Antoine de l'Abbaye